Voyage en Californie : de la propreté des rues Californiennes

VOYAGE EN CALIFORNIE : DE LA PROPRETE DES RUES CALIFORNIENNES
Je vous ai déjà fais part de nos aventures aux USA lors de notre dernier voyage en Californie. Je vous ai déjà décrit la prévenance, la gentillesse des américains. Je tenais à vous faire part d’une autre remarque concernant la propreté des rues Californiennes.

J’aime San Francisco. C’est une ville agréable à parcourir à pieds, une ville aux magnifiques musées et fantastiques parcs, une ville sécurisante, animée de personnes souriantes et communicatives et ,qui plus est, propre.

A San Francisco, partout des panneaux indiquent les jours et horaires de nettoyage des rues

Nous avons parcouru San Francisco en bus et à pied et une chose nous a surprise : l’absence de mauvaises odeurs. Les bus sont propres, les rues sont propres et même le port et l’océan Pacifique ne sentent pas mauvais.
Dans les rues, vous trouvez de partout des panneaux comme celui ci-contre indiquant les jours où les places de stationnant sont réservées au nettoyage des rues.

Les trottoirs sont propres : pas de crottes de chien (bien souvent des sacs sont en libre service, toujours disponibles et les usagers s’en servent pour de vrai, comme à Cannes en France, seul région de France où je me souvienne d’une réelle propreté canine, car à Golfe Juan, tout proche, les déjections canines sont par milliers sur les trottoirs), presque pas de chewing-gum qui font des mouchetés dégoûtant (seulement dans les coins très touristiques), pas de mégos de cigarette.

A San Francisco, des sacs à parapluie pour garder les sols propres et secs

Lorsqu’il pleut, dans certains magasins, ils vont jusqu’à vous donner de grands sacs plastiques pour que les parapluies n’égouttent pas de partout dans les allées : c’est propre, cela permet de rester au sec, et en plus les allées ne glisseront pas.

Les autres villes que nous avons traversées, comme Monterey, Carmel et certains quartiers de Los Angeles, sont tout aussi propres.
Par contre, à Los Angeles, sur Sunset Boulevard, coté peu touristique et peuplé surtout de méxicains, vous trouvez des poubelles non ramassées et débordantes, des trottoirs mal goudronnés et quelques tags.
Là où tout tourne au cauchemar, c’est l’ancienne Mecque du Culturisme, la plage de Venice Beach, autrement applée Muscle Beach. Nous retrouvons avec nostalgie le célèbre podium financé par Joe Weider et sur lequel les plus grands athlètes du bodybuilding sont passés. Mais autour cela n’est que décor post-apocalyptique : des clochards par centaines traînent leurs chariots débordants, des odeurs de saleté improbables vous assaillent lorsqu’ils vous croisent. Alors que je m’apprête à jeter une bouteille dans une poubelle, une jeune femme au visage ravagé par une maladie de peau et malodorante me la demande et me la prend de la main sans tarder. Sur la rue qui longe la plage, des boutiques peu avenantes proposent encore aux touristes des produits typiques, mais elles sont tenues par des êtres plutôt patibulaires et aux touristes se mêle une faune plus que suspecte. On nous dit qu’il ne faut pas y demeurer à la tombée de la nuit, mais même de jour on ne s’y sens pas à l’aise. C’est l’autre côté d’une certaine médaille, le rose d’une époque qui a aujourd’hui fané.

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