SURVIVALISME : LA RESIDENCE DE REPLI OU HABITATION DE SECOURS
En survivalisme familial, le foyer est l’élément le plus important : sa construction, son emplacement, les aménagements et réserves faites en son sein, tout est prévu pour y vivre bien en toute circonstance. Il arrive malheureusement que des familles soient forcées de quitter leur domicile. Sac d’alerte, fuite, ces scénarios sont les plus redoutés des survivalistes familiaux. C’est là qu’intervient la notion de résidence de repli, l’habitation de secours. Explications sur Terre-nouvelle.fr.
- Etre forcés de quitter la résidence principale : le souci du survivaliste familial
Quitter le cocon bien organisé de son domicile est la pire des situations en survivalisme familial. Gageons que nous ne soyons jamais confrontés à ce genre de situations : incendies, inondations, catastrophes industrielles ou nucléaires, insurrections, les scénarios noirs sont légions et grands nombres de pays les vivent chaque jour.
Lorsque nous discutons avec mon mari de ces situations extrêmes, nous en arrivons toujours à nous dire : « partir, O.K., mais pour aller où ?… ».
En cas de départ forcé dont les autorités seraient les instigatrices, un plan d’évacuation est communiqué par voie de radio. Suivre les instructions. Le problème se pose après : où aller ? dans les gymnases et tentes de fortune ? Il peut aussi exister des cas dans lesquels les autorités sont surmenées et n’ont pas le temps de transmettre aux populations des plans d’évacuation, il faut alors se débrouiller seuls et mener tout son petit monde vers une situation meilleure.
Partir et s’extirper des conditions néfastes, certes, mais revient toujours la question « pour aller où ? ».
- La résidence de repli, habitation de secours
C’est là qu’intervient la notion d’habitation de secours des survivalistes familiaux.
C’est ce que l’on pourrait appeler une résidence secondaire, un refuge survivaliste.
- Où se situe une résidence de repli, refuge survivaliste
Une résidence de secours se situe à plus de 100km de votre résidence principale, de préférence dans une zone le plus possible préservée en terme de risques de catastrophes naturelles, nucléaires ou industrielles. Vous l’aurez compris, un refuge survivaliste se situe en campagne ou en montagne, et de préférence très retiré.
Rejoindre son refuge survivaliste devrait être possible même s’il n’y a plus de mode de locomotion assisté, c’est à dire plus de train, d’avion, de bus, ni même de voitures. Rejoindre son habitation de secours à pied, en vélo, ou avec son bateau privé doit être possible, même si cela doit prendre plusieurs jours.
- Que contient une habitation de secours, un refuge survivaliste
Un refuge survivaliste n’est pas forcément une résidence secondaire de luxe. C’est au contraire un endroit un peu sauvage, plutôt rustique et qui ne doit pas grever notre budget en aménagements et équipements. Réservez dès maintenant à votre résidence de secours les éléments en fin de vie de votre résidence principale : vieille cafetière, ancienne vaisselle et linge de maison de grand-mère qu’on vous avait donné lorsque vous vous êtes installés dans votre premier appartement, vieux draps, et même vieux vêtements que vous ne métriez plus à la maison. Faites des cartons contenant tous ces éléments, en prévision de l’équipement de votre futur refuge survivaliste.
Le mobilier doit être rustique et fonctionnel. Vous devez pouvoir vivre dans votre résidence de secours avec certes grande simplicité mais sans manquer d’eau, de nourriture ou de chaleur.
Ainsi, les éléments essentiels de la résidence de secours sont :
– une réserve d’eau en bouteilles ou jerricanes soit bénéficier d’une alimentation naturelle en eau (penser aux cachets purificateur d’eau), pensez notamment à la récupération de l’eau de pluie
– un minimum de réserves alimentaires (conserve, denrées ayant une longue durée de pérennité)
– un minimum de biens de premier secours (pharmacie de premier soin, bougies, allumettes, piles,…)
– une cheminée ou un poêle à bois et un minimum de réserves de bois
– un moyen de cuisson fonctionnel
– des graines pour démarrer un potager
– des arbres fruitiers, idéalement aussi des petites baies (framboises, groseilles,…), des arbres à fruits secs type noyers, noisetiers, châtaigniers
– de la corde, du fil de fer, de la ficelle pour faire des pièges (pour savoir faire un piège, un exemplaire du livre de John Wiseman, Aventure et Survie pourrait être utile), des hameçons et du fil de pêche
– un minimum d’outils : tournevis, marteau, burin, pince, hache, scie, pelle.
Un refuge survivaliste doit aussi être un minimum protégé contre les effractions et le squat (dans certes régions, les résidences secondaires peu habitées sont la prédilection des squatteurs, dans ces malheureux cas, adieu à vos réserves et à la propreté des lieux…).
Cela n’est pas forcément évident d’investir dans une résidence de secours, mais cela devrait être l’une de nos futures priorités : c’est le cas pour nous, même s’il est vrai que nous n’avons pas encore franchi le pas.
Dans tous les cas et même si vous n’avez pas les moyens d’investir de suite dans votre refuge survivaliste, pensez dès la fin de la lecture de cet article au plan B : où vous réfugier en cas de départ forcé de votre domicile, avec toute votre famille. Consultez votre famille, vos amis, pour vous mettre d’accord dès maintenant sur un arrangement en cas de catastrophe.
A tous les survivalistes familiaux, portez vous bien.
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