SURVIVALISME : FAUT-IL CHANGER DE MOT ?
Amis survivalistes, vous l’aurez certainement déjà observé : le mot survivalisme fait peur à ceux qui le découvrent. Du coup, nous n’osons pas toujours en parler, alors qu’il est pourtant fondamental de partager notre vision de la vie. Mais peut-être faudrait-il changer de mot ? Détails sur Terre nouvelle.fr.
- Survivalisme : changer d’appellation
Nous nous demandons de plus en plus, sur Terre nouvelle, s’il ne faudrait pas trouver un autre mot que survivalisme.
En effet, dans survivalisme, il y a une connotation inconsciente de dureté, de violence peut-être même. Le quidam, lorsqu’il entend survivaliste voit apparaître dans son esprit des images d’armes, de guerrier terré dans son repère, de gadgets et autres outils tous aussi improbables.
Le survivalisme familial, c’est bien plus que cela :
– C’est savoir récolter, sélectionner et conserver ses graines
– C’est savoir faire pousser un vrai potager qui nourrira les siens, dans le plus grand respect de la nature
– C’est savoir fabriquer et réparer le plus grand nombres d’équipements que nous utilisons tous les jours : tissus, chaussures, voitures, production d’énergie, outils,…
– C’est certes stocker des aliments mais aussi et surtout savoir les préparer, les cuisiner, les conserver
– C’est savoir évoluer dans la nature, chasser, pêcher, cueillir
– C’est prendre en compte les besoins d’une famille et prendre les dispositions nécessaires pour répondre aux besoins des siens : chauffer une maison, produire de l’électricité, retraiter de l’eau pour les besoins d’une maisonnée
– C’est savoir s’occuper d’animaux qui produiront des aliments ou aideront l’humain dans ses tâches
– C’est conserver les connaissances technologiques de nos sociétés modernes
– C’est savoir se défendre.
- Préparation, prévoyance, résiliance
Donc, survivalisme est peut-être un mot qu’il faudrait préciser au profit d’une notion emprise de préparation, de prévoyance, de résiliance , d’écologie et pourquoi pas aussi d’humanisme.
Certains pensent que la décroissance s’apparente aux survivalistes. Certes nous pensons qu’il faut gérer de façon durable les ressources de notre planète, consommer intelligemment, réparer et faire des économies, retrouver les savoir-faire de nos ancêtres. Mais nous aimons tous notre confort et voulons surtout, en tant que survivalistes familiaux, conserver ce que nous avons bâti. La notion de décroissance a une connotation de retour en arrière qui ne nous correspond peut-être pas.
Sur Terre nouvelle, justement pour préciser notre position, nous avons toujours accoler le terme familial au terme survivalisme : le Survivalisme familial de Terre nouvelle. C’est pour appuyer toutes ces précisions que la notion de famille ne doit pas être oubliée en survivalisme, faute d’avoir un meilleur mot moins anxiogène.
Grâce à cette appellation de survivalisme familial, nous avons pu rencontrer en vrai grand nombre de nos lecteurs et nous en sommes vraiment heureux. De grandes et belles amitiés ont été créées grâce à cette vision commune du « survivalisme familial« .
Donc, nous continuerons.
A tous les survivalistes, portez vous bien.