SURVIVALISME FAMILIAL : BIENTOT UN POULAILLER et DES POULES
En bon survivaliste, avoir un potager qui produit de beaux fruits et légumes, c’est bien, avoir un poulailler, c’est encore mieux. A la maison, nous avons décidé de franchir le pas dès le printemps. Détails sur Terre-nouvelle.fr.
3, 4, ou 5 poulettes qui picorent dans le jardin. Un rêve ou une lubie ? Je pense plutôt que c’est un geste économique, écologique, important pour la santé, mais surtout survivaliste.
En effet, les poules à la maison, si on les choisit bien, feront 5 à 6 œufs par semaine. Elles mangeront les épluchures, les insectes du jardin. On pourra leur faire pousser quelques pieds de maïs. Du sable et les coquilles d’huitre des fêtes seront récoltées pour la formation de leurs coquilles. Bref, avoir des poules, c’est assurer la production d’une très bonne source de protéine pour toute la famille et ce même et surtout en situation de crise.
Et à tous ceux qui rigolent en disant : « tu vois une nana de la ville avec les ongles vernis et du maquillage donner à manger à ses poules ?!… tu vois un gars qui traîne avec ses composants électroniques, ses PC et ses robots donner à manger à ses poules ?!, mon oeil». A toutes ces mauvaises langues, je réponds : oui. Avec mon mari, nous sommes sur la même longueur d’onde : nous allons passer à l’acte et avoir cocotes et oeufs dans le jardin. D’ailleurs, nos enfants sont très très moteurs dans le projet et réclament des poulettes depuis plus de deux ans : « quand est-ce qu’on a des poules? quand est-ce qu’on pourra manger des oeufs à la coque tous les jours? ».
Nous avons plusieurs couples d’amis, tous issus du monde urbain et habitant aujourd’hui en campagne, qui planchent aussi sur le projet : les poules sont dans l’air du temps. Nous connaissons même des français expatriés à San Francisco qui ont des poules en plein centre ville : des poules de ville.
Traité Rustica de la Basse-Cour, un livre de référence |
Après étude auprès des agriculteurs et habitués des fermes, nous en sommes arrivés à la conclusion que nous aurions intérêt à installer notre poulailler soit dans le verger, soit près du potager :
Le poulailler devra être assez grand pour accueillir toutes les poules. Le toit sera pentu pour l’écoulement des eaux et la fonte de la neige. Le toit pourra s’ouvrir pour aller chercher facilement les œufs. « Il faut donner un nom à chaque poule! » insistent avec sérieux nos bambins : les idées fusent. Gertrude, Cocotte, Plumette, Sornette. Une série d’articles et de petits films sur notre découverte des poules, du poulailler, des joies et des galères de la volaille viendra bientôt. |
A tous les survivalistes, portez vous bien.
[sc:lien-poulailler]Des idées de recette autour des oeufs :
– Oeufs mimosa
– Omelette aux deux fromages
– Omelette aux herbes.