Roman survivaliste : interview d’une romancière survivaliste

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ROMAN SURVIVALISTE : INTERVIEW DE DANNY KADA, ROMANCIERE SURVIVALISTE

Un roman survivaliste pour les longues soirées d’hiver, au coin du feu ?…
C’est ce que nous propose Danny Kada. Et son roman n’est pas écrit sur du sable mais à partir d’une vraie et réelle expérience personnelle.
Je l’ai interviewée et voici son très intéressant retour, sur Terre-nouvelle.fr.

Q : Bonjour Danny. C’est un plaisir de t’avoir avec nous sur Terre-nouvelle.fr. Peux-tu te présenter en quelques mots ?

R : Bonjour Sandrine. C’est un plaisir et un honneur pour moi de répondre à tes questions pour Terre-nouvelle.fr et ses lecteurs.
Alors je me présente. Je suis une Senior. J’ai exercé différents métiers : enseignante, puis chercheur dans l’Education Nationale, et beaucoup plus longuement thérapeute quantique en cabinet. C’est une expression bien pompeuse pour dire que je soignais les malades en rééquilibrant leur énergie et en leur enseignant la pensée positive constructive.
J’aime écrire et je suis passionnée autant par les phénomènes énergétiques que par le survivalisme.

Q : Comment en es-tu  arrivée à devenir survivaliste ?

R : En fait, je suis devenue survivaliste en 1985 quand j’ai commencé à lire la Bible. Je sais que ça peut paraître très bizarre, mais on y parle de trois jours d’obscurité pendant lesquels il ne faudrait pas sortir, etc. Et à ce moment-là, j’ai commencé à faire des réserves d’eau et de nourriture pour une semaine, et à préparer un sac à dos.
Parallèlement à cela, c’est à cette époque aussi que j’ai commencé à canaliser des « messages », certains diront en provenance de la Source, d’autres de ma Conscience Supérieure, peu importe. Et depuis tout juste 30 ans je reçois des demandes précises concernant le survivalisme.
Bien sûr je me suis informée en lisant tous les ouvrages que je trouvais sur la crise qui approchait dans différents domaines. Puis ensuite, j’ai décidé de passer à l’action et j’ai profité d’un héritage familial pour acquérir une immense maison en montagne et y initier une expérience survivaliste en nous passant d’électricité, de chauffage etc. Parce qu’à cette époque (en 1997) je ne vous connaissais pas et n’ai pas du tout eu l’idée d’installer une formule énergétique alternative. D’autre part, je n’avais pas d’internet, et beaucoup d’informations ne m’étaient pas accessibles. Je ne disposais simplement que de cette injonction de prévoir un lieu d’habitation assez grand et protégé et d’y entreposer des réserves de tout. Cela allait des boîtes de conserve aux bouteilles d’eau, des chaussures aux outils à main, des couvertures aux lampes à pétrole.

Q : Tu m’as parlé d’un huis clos, peux-tu nous en dire plus ? Quelles ont été les expériences positives et négatives pendant ces quelques années ?

R : L’intérêt de cette expérience était de la vivre à plusieurs et d’apprendre à connaître nos limites. Mais j’ai eu le grand tort de la concevoir d’une façon communautaire. Au départ, nous n’étions que trois, ma fille, un ami et moi, et c’était à peu près gérable. Pour l’achat de la maison, j’avais monté une association loi 1901 qui a tout de suite été dans le collimateur des gendarmes et des Renseignements Généraux (à cette époque, ils parlaient beaucoup des soi-disant millénaristes).
Les choses se sont envenimées quand notre ami a fait venir sa copine et sa fille adolescente. Comme elles n’avaient pas du tout suivi la gestation de mon projet, elles n’étaient jamais d’accord avec les propositions que ma fille et moi nous faisions et deux clans sont apparus, en conflit permanent.
Par moins dix-sept dehors l’hiver sans chauffage ou presque ni eau chaude (bonjour les toilettes rapides!), des journées de travail de 19 heures 30 tous les jours pour moi, nous avons commencé à dérailler. Sans électricité, tout prenait un temps fou. Couper du bois à la hache ou le scier à la main, recoudre un vêtement ou moudre du grain, faire les lessives à la main en particulier… j’en garde un très mauvais souvenir.
Le huis-clos exacerbe les moindres conflits. Nous ne laissions venir personne de l’extérieur afin de protéger notre refuge (c’est ainsi que nous le voyions) et pour ne pas étonner les amis devant nos imposants stocks de nourriture, d’eau et d’outils à main.
Parfois, nous en sommes venus à nous haïr, et j’ai pris peur le jour où l’ado a déclaré que si on lui supprimait ses cigarettes, elle serait capable de tuer quelqu’un.
Je recommande donc à tous ceux qui veulent s’associer avec d’autres – ce qui est nécessaire pour partager du matériel, des bras et du savoir-faire – de bien choisir les amis avec lesquels ils collaboreront : qu’ils soient dans le même état d’esprit qu’eux et surtout que chacun conserve son indépendance.
Le bilan de cette expérience après un an et demi de vie communautaire en vase clos, c’est que j’ai tout perdu sur le plan matériel car je n’avais pas du tout prévu que cela puisse mal tourner et que je pourrais être éjectée de MON projet et je n’avais pas stipulé que tous les biens m’appartenaient. Si bien que le jour où l’association nous a mises dehors, nous sommes parties sans rien… ma fille et moi.
Par contre, les points positifs, c’est que je considère cela comme un brouillon, un essai de ce que sera la vie dans quelques années et que je sais exactement ce que je ne ferais plus ou ce que je dois absolument faire au contraire. Une excellente expérience, donc au cours de laquelle toutes les faiblesses ont été mises en exergue, et où toute addiction se révélait pouvoir devenir mortelle.

Q : A quoi ressemblerait ta maison idéale, où se situerait-elle et pourquoi ?

R : Pour moi, la maison idéale est située en campagne et en légère altitude, (ou en basse montagne) près de bois ou de forêts, avec si possible une source d’eau potable sur son terrain ou un puits. Elle a un grand terrain totalement clos dont une partie est cultivée en potager et en verger, une autre accueille des poules, des lapins, et pourquoi pas quelques chèvres ou/et brebis.
Cette maison possède des volets de bois (plus solides que des volets roulants en plastique) et des cheminées ou conduits de cheminée (au moins deux si possible).
Elle est de construction ancienne avec des murs épais, et elle possède des dépendances. Ce pourrait être une ferme par exemple.
J’éviterais absolument de la choisir près de centrales nucléaires (ce qui est difficile en France car il y en a partout) ou alors je vérifierais que le vent dominant ne risque pas de m’amener des particules contaminées en cas d’accident nucléaire. (de toutes façons, dans ce cas là, nul ne serait protégé sauf dans un abri anti-atomique).
Cette maison ne devrait pas être trop voyante ni trop luxueuse puisque le leitmotiv du survivaliste est de passer le plus possible inaperçu et de se fondre dans le paysage. Une cave serait un plus. Et qu’elle ne soit pas située au bord d’une route ni trop près d’une grande ville afin d’éviter au maximum les risques de pillage et d’attaque.


Roman survivaliste

Q : Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire ton roman ?

R : J’ai toujours écrit (de nombreuses méthodes de développement personnel en particulier) mais je n’avais jamais publié de roman et j’ai eu envie de me servir de ce genre littéraire pour faire passer un double message. Le contexte survivaliste s’est imposé à moi parce que je suis toujours sidérée de constater à quel point tous ceux qui m’entourent ou que je croise (ou presque tous) sont sceptiques sur la nécessité de se préparer à ce qui est déjà en marche depuis des années, à cet effondrement économique, politique et financier aggravé par la crise climatique. Je me suis dit que le roman avec ses intrigues serait moins rébarbatif qu’un essai très sérieux et j’ai voulu en faire l’expérience.
De plus, dans mon roman, deux comportements se font face sans s’opposer : celui de Marc le climatologue prévoyant qui se comporte en survivaliste logique ; et celui de son épouse Manon, ingénieure agronome spécialisée dans la culture en région désertique, qui va utiliser ses connaissances spirituelles en physique quantique pour inventer d’autres modes de culture potagère.
J’ai vraiment pris plaisir à insuffler en chacun mes propres expériences.

Q : Tu suis Terre nouvelle depuis pas mal de temps et tu as suivi plusieurs des formations de l’Institut Terre nouvelle. Quel témoignage peux-tu faire pour nos lecteurs ?

R : Soyons clairs, je suis une fan ! Ce que j’apprécie chez Terre nouvelle c’est le sérieux des formations, la simplicité du langage et de tout ce que vous enseignez.
La grande qualité de vos enseignements est leur pragmatisme. Vous avez expérimenté et vous vivez tout ce que vous nous conseillez. Et en plus, vous êtes des survivalistes familiaux comme vous aimez à le dire, c’est à dire une famille tout à fait normale. Et ça, ça me plaît !
Par exemple, la formation « le plan de prospérité financière familiale » m’a beaucoup aidée, très concrètement. Et j’ai grandement apprécié « Les Trois piliers fondateurs de la préparation survivaliste » qui structure bien tous les différents points selon les domaines à considérer.
Je ne peux donc qu’encourager les lecteurs à suivre vos formations. J’avoue que j’ai longuement hésité à m’inscrire à celle sur l’autonomie énergétique qui m’intéresse vraiment. Mais n’étant pas du tout capable de bricoler et vu mon âge et le fait que je ne marche plus, j’ai dû y renoncer. Mais que tous ceux qui le peuvent, n’hésitent pas. Il sera trop tard lorsque nous n’aurons plus d’électricité ou qu’elle sera devenue un tel produit de luxe que le matériel pour en produire nous-mêmes sera lui aussi à un prix exorbitant !

Q : Quel serait ton dernier conseil que tu donnerais aux lecteurs de Terre nouvelle ?

R : Tout d’abord, je les félicite de suivre vos deux sites et vos formations et nombreuses vidéos. Mais j’ajoute que lire ou suivre une formation ne suffit pas. Encore faut-il AGIR. Mon conseil, ce sera donc que chacun prenne une demie-journée pour s’interroger honnêtement sur ses possibilités de s’en sortir dans l’état actuel des choses :
en cas de crise financière
en cas d’émeutes
en cas de bouleversements climatiques ou de catastrophes naturelles
en cas de crise économique et politique.
Et que chacun examine où il en est dans le domaine
de la protection
de l’alimentation à court et long terme
des finances
de l’énergie
Et que chacun décide de mettre en place au moins une action dans chaque domaine.

Je vais m’arrêter là et te remercier vivement Sandrine de l’opportunité que tu m’as donnée de m’exprimer aussi librement sur un sujet qui me tient tellement à cœur.

Et pour finir, si les lecteurs ont envie de lire mon roman, il se nomme « PROPHETIC 2018, l’année de feu » et se trouve sur Amazon en version livre broché ou en version numérique kindle.

Un grand merci Danny pour ton partage !
Je me plonge dans la lecture de ton roman 😉