CHASSE A L’ARC, LE LIVRE DE REFERENCE DE LECAILLE ET MENU
La Chasse à l’Arc, ça ne s’invente pas. Que l’on soit débutant ou chasseur à l’arc confirmé, il est toujours bon de s’inspirer de ceux qui ont de belles parties de chasse à l’arc à leur actif. C’est le cas de Lecaille et Menu, les auteurs d’un ouvrage incontournable sur la Chasse à l’Arc : Chasse à l’Arc de Lecaille et Menu, détails et impressions sur Terre-nouvelle.fr.
- Ouvrage de référence sur la Chasse à l’Arc, le livre de Lecaille et Menu
Dans le domaine de la Chasse à l’Arc, quelques excellents ouvrages ont été écrits. Tout le monde s’accordera à dire que Lecaille et Menu ont écrit un livre de référence dans lequel chacun pourra prendre plaisir à piocher anecdotes ou conseils.
On retrouve notamment dans Chasse à l’arc de Lecaille et Menu des informations concernant des personnages importants ayant influencé notre vision de la Chasse à l’Arc, des informations quant aux choix du matériel, des données importantes sur la pratique en général de la Chasse à l’Arc.
- Contenu de l’ouvrage Chasse à l’Arc de Lecaille et Menu
Voici une sélection de quelques thèmes abordés qui m’ont particulièrement intéressés dans l’ouvrage de Lecaille et Menu :
– L’indien Yahi Ishi : Ishi était le dernier survivant des Yahi, tribu des indiens de Californie du Nord. Il devint l’ami de Saxton Pope, Arthur Young et William Compton. Il passa les 5 dernières années de sa vie avec eux. Il leur apprit l’art de la chasse à l’arc, la confection d’arcs Yahi. Il leur expliqua les rites et les tabous qui précèdent un départ à la chasse : se laver méticuleusement le corps, se brosser les dents, ne consommer aucune nourriture, aucun tabac pour éliminer les odeurs humaines propres à effrayer le gibier. Pendant leur partie de chasse à l’arc, Yahi parlait aux oiseaux, imitait le cri des animaux, la phrase qu’il répètait alors à ses amis : « trop marcher, pas assez regarder ».
– Howard Hill : un amoureux des arcs droits, ses exploits en tant que chasseur à l’arc serait « un défi au rationalisme ». Ses arcs de chasse avaient une puissance de 85 à 120 livres et il pouvait manier un arc de 180 livres. C’est le créateur du Big-Five, un arc très recherché aujourd’hui et que certains comparent au Stradivarius de l’archerie.
– Le matériel pour la chasse à l’arc : choix d’un long-bow, d’un recurve, d’un compound. Notion d’allonge, de puissance de l’arc mais aussi de flèches, empennage et armement d’une flèche (embout de flèche pour la chasse ou pointe de chasse), affûtage des pointes de chasse, accessoires (brassard, gant de tir à l’arc, carquois), point d’encochage sur la corde, tout est passé au crible.
– La décoche : parce que c’est le moment le plus important du tir à l’arc et parce que c’est surement sur ce point que tous les débutants doivent s’améliorer, la décoche a une bonne place dans l’ouvrage de Lecaille et Menu : c’est le geste libérateur pour lequel on doit avoir une sensation de rebond de la main. Le corde s’échappe des doigts qui la laissent glisser, les muscles du dos se détendant au moment de la décoche, sans explosion, sans trop serrer la poignée : pas facile mais fondamental.
– Le tir instinctif en chasse à l’arc : parce que c’est le mode de La chasse à l’arc (n’est-ce pas ce que l’indien Ishi Yahi nous a transmis), le tir instinctif doit être le mode d’entrainement de ceux qui veulent chasser à l’arc. Le corps apprend la « vision secondaire », il connait avec l’entrainement et par intuition les gestes. C’est la notion de mémoire visuelle : à telle distance, sans regarder ma pointe de flèche, je sais que dans cette position j’atteins ma cible.
– Les flèches godillent, le point d’encoche est mal positionné, les flèches se groupent mal : trop haut, trop bas, trop à gauche, trop à droite : des explications de spécialistes donnent bien des indices sur nos mauvaises manipulations.
– Chasser le petit gibier à poils, à plumes, le gros gibier de nos régions, le big five d’Afrique, les safaris aux USA et au Canada : des méthodes, des tranches de vie que l’on prend plaisir à lire. Le Big Five d’Afrique : lion, buffle, léopard, éléphant, rhinocéros.
– Les sens développés selon les animaux, les auteurs nous expliquent que les 5 sens ne sont pas développés pareillement chez tous les animaux sauvages : vue, ouïe et odorat très développés pour le chevreuil, odorat excellent, ouie sensible mais vue mauvaise pour le sanglier, vue ouie et odorat excellent pour le cerf, vue exceptionnelle pour le chamois et le mouflon qui surveillent surtout ce qui monte vers eux mais pas ce qui descend sur eux. On apprend que les indiens disaient des mouflons qu’ils « ne sentent pas un cheval mort, n’entendent pas le tonnerre, mais voient à travers les rochers ».
– Marcher en prédateur : le chasseur à l’arc voit peu à peu ses agissements se transformer. Les qualités de chasseur du prédateur sauvage, enfoui en nous, ressortent pour nous offrir des capacités qu’on ne croyait plus possibles. Les sens s’aiguisent. La manière de se déplacer devient animale, sans mouvement brusque, sans bruit métallique ou de plastique, sans reflet et en suivant les passages naturels des animaux qui quadrillent nos forêts : l’animal est moins surpris si l’on arrive par là où ses congénères passent. Le secret de la chasse à l’arc est de bouger avec le vent, au rythme des branches, glisser, se couler en évitant les mouvements qui trahiraient l’humain.
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– L’art du pistage : pister un animal pour le trouver puis tirer, savoir où la flèche a atteint l’animal, dans quelle direction il est parti, sans lui faire peur, en attendant car sinon cela forcerait l’animal blessé à parcourir de plus grandes distances et cela compliquerait sa recherche ultérieure. Après avoir été atteint par une flèche mortelle, l’animal parcourt une courte distance, se couche pour se reprendre. Les indiens disaient : « il est mort mais il ne le sait pas encore ». Plusieurs pages, données pratiques et anecdotes, sont consacrées à l’art du pistage. – Dresser un chien à devenir chien de sang : une technique intéressante de dressage de chien de sang est décrite dans l’ouvrage. – Achever le gibier et vider le gibier : étape par étape, comment achever le gibier et comment vider le gibier. – La pêche à l’arc : parce qu’on peut aussi pêcher avec un arc. En tant que chasseur à l’arc, pratiquant ou en devenir, mais aussi en tant qu’amoureux de la nature, en tant que survivaliste qui voudrait se perfectionner dans un art qui pourra un jour lui être utile, nous vous conseillons vivement la lecture de Chasse à l’Arc. Acheter sur Amazon Chasse à l’arc de Lecaille et Menu. A tous les lecteurs de Terre nouvelle, portez vous bien. |
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