6 secrets pour bien acheter en vide-greniers

Comment bien négocier en vide-greniers6 SECRETS POUR BIEN ACHETER EN VIDE-GRENIERS
Oui. C’est vrai. Les français aiment les vide-greniers et les brocantes. Ce serait même aujourd’hui l’activité de loisirs nationale préférée. Acheter de l’occasion ne rime plus avec « être un ringard pauvre ». Alors, autant se préparer pour profiter à fond de la saison à venir. 5 trucs pour bien acheter en vide-greniers, des secrets à conserver jalousement entre nous, en détails sur Terre-nouvelle.fr.

  • S’équiper en vide –greniers : pourquoi pas ?

Il y a de cela une dizaine d’années, nous avons eu de très grosses difficultés financières à la suite de la grave maladie d’Emmanuel et de notre dépôt de bilan. La solution pour apporter du confort à notre enfant en bas âge a été de faire les vide-greniers de la région. Nous achetions les vêtements pour bébé, les jouets, les jeux, le vélo et la trottinette, les cassettes vidéos puis les DVD et enfin les livres en vide-greniers. Sans cette solution qui coûte jusqu’à 50 fois moins cher que le neuf, nous serions tombés dans une misère noire.

Il n’y a aucune honte à acheter de l’occasion.
Au contraire.
C’est le meilleur moyen d’échapper à la frénésie de consommation, le meilleur moyen de recycler tous ces produits loin de leur fin de vie.

Beaucoup de survivalistes s’équipent dans les brocantes pour presque rien : casseroles en cuivre, vinaigriers, pot de confiture et de conserve, lampe à huile, outillage et fil de fer barbelé… C’est la meilleure façon pour tirer la langue à ceux qui pensent qu’il faut être riche pour se préparer efficacement aux changements de ce monde.
Donc, achetons, et vendons, sur les brocantes et les vide-greniers.

La saison commence avec le printemps et certains d’entre nous sont déjà excités à l’idée d’arpenter les allées de leurs brocantes préférées.

En piste pour bien négocier en vide-greniers.

  • 6 secrets pour bien acheter en vide-greniers

J’ai un cousin, la cinquantaine passée, grand collectionneur, qui a toute sa vie arpenter le dimanche matin les puces de Lyon et les vide-greniers de la région lyonnaise. C’est à ses côtés que nous avons appris nous aussi, à dix-huit ans tout juste, à acheter, à fouiller dans les cartons pour trouver LE livre, à négocier les prix.

Comment faire baisser les prix, comment ne pas passer à côté de la « super occasion », voici 6 secrets pour bien négocier en vide-greniers, à garder pour vous :

-1- le filtre de ce que l’on cherche : il faut savoir ce que l’on cherche avant de partir. En effet, le cerveau possède l’équivalent d’un filtre qui peut vous permettre de dénicher ce que vous recherchez alors que, passant vite, vous n’auriez pas vu l’objet. En contrepartie, vous ne verrez pas l’autre objet, juste à côté et qui aurait pu vous intéresser. C’est pourquoi je vous conseille de sortir en couple, chacun ses filtres bien défini à l’avance (l’un les jouets et jeux pour enfants, l’autre les livres et objets pour la cuisine,…) ou mieux en famille avec des enfants à partir de 5 ans (comptez sur vos enfants pour vous dénicher ce que vous n’aviez pas vu). Donc, définissez bien ce qui vous manque, votre cerveau se chargera de le trouver dans le bazar des stands.

-2- avoir la monnaie : en vide-greniers, il faut avoir des pièces de 0,50 euros et 1euro. Mais attention, il ne s’agit pas de négocier un produit à 0,50 euros à quelqu’un qui en voulait 1euro pour ensuite lui donner une pièce de 1euro pour la payer : ce serait un faux pas que ne commettent pas les vrais acheteurs de brocantes. Pour bien négocier, bien vivre la transaction et ne pas froisser le vendeur (donc entretenir un bon état d’esprit à ces manifestations), il est fondamental d’avoir de la monnaie. Vous l’aurez compris, avoir de la monnaie, cela se prépare à l’avance. Pour ma part, toute l’année, je constitue une boîte à monnaie dans laquelle je ne pioche que pour acheter (ou vendre) en vide-greniers. Donc, toute l’année, je paye dans les boutiques, au marché, chez les producteurs, avec des billets de 5, 10 ou 20 euros et je récupère la précieuse monnaie pour les dimanches matin.

-3- être prêt à perdre l’affaire : lorsque l’on négocie, il faut savoir que plus on est prêt à perdre l’affaire, plus on est fort. Si de toute façon, vous voulez à tout prix le produit (ce qui arrive bien sûr), la négociation est juste un exercice de style et si le vendeur dit non, vous cédez tout de suite en disant avec un sourire « j’ai essayé, des fois ça marche ». Mais si le vendeur vous sent inflexible et sur le point de partir, cela augmente énormément votre taux de réussite.

-4- faire le tour dans les deux sens : tous les collectionneurs, tous les fans de stands de vide-greniers le savent, on ne voit pas les mêmes choses quand on arpente une même allée dans un sens puis dans l’autre. Donc, si vous en avez le temps, et bien souvent si le vide-grenier n’est pas trop grand, faites le tour dans les deux sens, de bonnes surprises vous attendent, cachées derrière le vieux pot de chambre de grand-mère.

-5- acheter des lots : pour bien négocier, mieux vaut acheter plusieurs objets au même vendeur, ce qui d’ailleurs est presque toujours le cas. En effet, si un vendeur a une chose qui vous intéresse, dans 80% des cas, il a aussi d’autres produits qui vous intéressent. C’est alors l’occasion de faire un lot et de demander une remise. J’obtiens de façon générale une remise minimum de 50%. Cela peut être encore plus important si j’achète un lot de plusieurs livres (il m’arrive fréquemment de faire passer les prix de 1euros pièce à 0,10 euros pièces lors d’achats de lot de livres).

-6- arriver de bonne heure : les habitués vous le diront, pour faire de bonnes affaires, il est préférable d’arriver tôt !

Bonne chasse à tous dans les vide-greniers !

[sc:lien-survivalisme-intelligent]