CO2, RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE, REFORESTATION ET ALBEDO
Le réchauffement climatique et ses conséquences désastreuses pour la vie sur Terre représentent un grand défi de l’homme moderne, d’autant plus qu’il en est la cause. Effet de serre, piège à CO2, albédo, penchons nous sur ces notions.
- augmentation de la quantité de CO2 dans l’atmosphère
Lorsque l’on brûle du bois, pour peu que l’on replante un arbre en équivalence, le bilan carbone est nul car la nouvelle plante consommera le carbone émis par la combustion pour sa croissance.
Par contre, de part notre utilisation intensive des énergies fossiles (issues des déchets des végétaux morts il y a bien longtemps et cumulés sur une très grande période), nous augmentons la quantité de CO2 de l’air.
Lors d’une déforestation, il n’y a pas un arbre replanté pour un arbre coupé : l’émission en CO2 n’est donc pas absorbée par de jeunes arbres. Il y a donc augmentation, là aussi, de la quantité de CO2 globale dans l’atmosphère.
- l’effet de serre
Les rayonnements du soleil traversent partiellement l’atmosphère et viennent percuter le sol. Le sol, réchauffé, émet un rayonnement infrarouge. Ce rayonnement infrarouge est à son tour en partie piégé par les gaz à effet de serre (vapeur d’eau, CO2, méthane CH4 entre autres), il ne parvient pas à sortir de l’atmosphère, il y a donc augmentation de la température globale.
Sans les gaz à effet de serre, nous serions gelés.
Mais trop de gaz à effet de serre implique une température globale plus élevée, avec des changements climatiques qui peuvent être catastrophiques.
L’augmentation du dioxyde de carbone de l’air (CO2) du fait de l’humain est une cause importante du réchauffement climatique.
- la forêt comme piège à CO2
Le CO2 émis par l’activité humaine peut être absorbé par les océans et par les forêts.
La reforestation est une solution : les arbres vont capter le carbone de l’air. En effet, pour leur croissance, les arbres absorbent plus de CO2 qu’ils n’en émettent : la photosynthèse implique que les arbres sont des pièges à carbone tant dans leurs branches et leurs feuilles, que dans leurs racines, mais aussi au sol avec l’augmentation de la couche d’humus (déchets végétaux).
Les puits de carbone sont aujourd’hui une solution mise en œuvre avec succès : des champs en friche se voient recouverts de jeunes arbres qui pendant leurs premières années grandissent très vite en absorbant beaucoup de CO2 (leur croissance est aujourd’hui d’ailleurs accélérée par les produits agricoles, engrais et fertilisants présents dans les sols et l’eau). Le surplus de CO2 émis par l’activité humaine peut donc être absorbé par les forêts.
- l’albédo
Néanmoins demeure un facteur à prendre en compte lorsque l’on revient au problème initial : le réchauffement climatique. En effet, les rayons du soleil viennent réchauffer notre planète. Or, plus une surface absorbe le rayonnement solaire, plus le réchauffement est important, à l’inverse, plus une surface réfléchit les rayons du soleil, moins le réchauffement est important.
Cette donnée est nommée l’albédo (albédo : fraction de lumière reçue que diffuse un corps non lumineux). L’albédo de la neige est supérieur à l’albédo d’une prairie. Une couverture nuageuse diminuera la quantité d’énergie solaire reçue par le sol.
Or, dans certaines régions du globe, la reforestation impliquerait un albédo inférieur, donc un réchauffement accru : dilemme !… d’autant que plusieurs études se contredisent…
La reforestation, selon certaines études, seraient plus intéressante dans les régions telles que l’Europe, la Sibérie et le centre du Canada. D’autres études démontreraient l’inverse : les régions tropicales auraient l’effet d’un climatiseur terrestre du fait des fréquents nuages qui les recouvrent et la reforestation des régions nordiques impliquerait un réchauffement planétaire. Les aiguilles foncées des pins seraient moins bénéfiques que les feuilles claires des bouleaux du point de vue leur albédo : le problème est épineux…
D’une façon générale, afin de freiner le réchauffement climatique, il faut :
– diminuer notre production de CO2 en stoppant la déforestation, en limitant notre consommation d’énergie fossile
– augmenter la surface des forêts afin de capter le CO2 déjà produit en trop grande quantité par l’humain et pour capter le CO2 dégagé par l’utilisation des énergies fossiles
– utiliser le principe qui permet l’équilibre viable à long terme : un arbre utilisé, un arbre planté.
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