SURVIVALISME FAMILIAL : NOS QUATRE PREMIERES POULES PONDEUSES
Dans le cadre de notre préparation survivaliste, nous avons pris la décision d’avoir quelques poules pondeuses. Aujourd’hui fut le grand jour : quatre nouveaux habitants caquettent au jardin. Détails sur Terre-nouvelle.fr.
- Poules shaver noires rousses pondeuses
Nous avons acheté chez un producteur, en direct à la ferme, quatre poules pondeuses. Sur ses conseils et ceux d’agriculteurs locaux, nous avons acheté des poules shaver noires rousses de 24 semaines, prêtes à pondre. Elles vont pondre de 3 à 6 œufs par semaine pendant 1 an ½. Nous vous ferons part ultérieurement de notre retour d’expérience concernant le nombre moyen d’oeufs réellement pondus.
Prix de la poule pondeuse shaver noire rousse de 24 semaines : 9,50euros.
- Arrivée des poules pondeuses à la maison
Bon, il faut quand même l’avouer : acheter ses premières poules, c’est le grand saut. Une sorte de point de non-retour dans le survivalisme actif.
Après une tonne de questions à l’éleveur (ils nous a pris pour des extra-terrestres venus étudier la planète Terre et ses gallinacés), nous sommes repartis avec nos quatre poules pondeuses et un petit carton de nourriture de démarrage, un « savant mélange de blé, maïs, soja et minéraux de not’ préparation ».
L’éleveur nous a laissé partir avec ses mots en tête : « si vous voulez des œufs, y faut pas leur donner que du blé ». O.K., à la maison, elles vont courir dans le jardin, sous les arbres, mais pas dans le potager (on n’est pas fou, on l’a clôturé), alors coté nourriture, elles auront du vivant.
- Vie quotidienne avec les nouvelles recrues des Terre nouvelle
Bon, tout d’abord je tiens à préciser à ceux qui en doute encore : ces poulettes n’ont pas de sac à main.
Elles ont la plume luisante, des pâtes de dinosaures et un mouvement saccadé façon mouvement discret et non linéaire comme certaines personnes nerveuses. Seraient elles en pleine déprime ?… je ne crois pas, elles viennent d’emménager dans un bel hôtel pour sept poulettes entièrement clos de grillage : nous avons en effet plusieurs maîtres goupils qui parcourent le jardin la nuit.
Comme indiqué par plusieurs connaisseurs, nous les laisseront 48 heures dans leur poulailler pour qu’elles s’y habituent et y reviennent le soir naturellement.
Traité Rustica de la Basse-cour, un livre de référence |
Pour la petite histoire, nous n’aurions jamais pensé devenir des espions de poulettes. Nous avons en effet passé le début de la soirée à leur jeter des regards par la fenêtre pour être certains qu’elles allaient trouver leur coin chambre et leur petit perchoir à ponte et comprendre qu’il leur fallait monter une mini rampe pour dormir confortablement à l’étage. On a même mis une petite piste de graines moulues le long de la rampe pour les aider à comprendre. Car même si elles ont l’air « plutôt éveillées », avouons qu’elles ne semblent pas totalement pertinentes. Nos poules ont chacune un nom : Poulette, Gertrude, Gudule et Theresa. Mais le problème : elles se ressemblent tellement qu’on ne sait pas trop les distinguer (voire pas du tout !). Alors les idées ont fusé : touche de peinture fluo dans les plumes du crâne, scoubidous tressé au cou (rassurez-vous ces solutions n’ont pas été retenues). Donc au final, je crois qu’on va en rester au terme générique « cocote ». Au fond, c’est pas mal… |
Et comme dirait Barbapapa : « hep, hep, hep, encore une bonne chose de faite ».
Je ne manquerai pas de vous faire part de toutes les informations que nous glanerons autour de nous au sujet des poules pondeuses.
A tous les survivalistes, portez vous bien.
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Des idées de recette autour des oeufs :
– Oeufs mimosa
– Omelette aux deux fromages
– Omelette aux herbes.