SURVIVALISME FAMILIAL : GIEC, RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET AUGMENTATION DES CATASTROPHES NATURELLES et HISTOIRE IMAGINAIRE DE LA VILLE SURVIVALISTE OMEGA
Lorsque l’on est survivaliste, on est très souvent confrontés aux railleries, aux critiques, aux incompréhension du plus grand nombre. Aujourd’hui, le GIEC confirme qu’il n’est pas absurde de se préparer à affronter de plus en plus de catastrophes naturelles. Explication sur Terre-nouvelle.fr.
« Vous ne seriez pas un peu paranoïaques ? »
« Vous avez tout le temps peur ou quoi ? »
Peur, crainte inutile, « ça n’arrive qu’aux autres », voici les termes qui reviennent aux oreilles des survivalistes qui souhaitent être prêts en cas de coup dur.
Voici quelques arguments que vous pourrez utiliser pour justifier les stocks, les équipements et les entraînements que vous faites et qui provoquent des regards curieux sur vous : les prévisions en terme de catastrophes climatiques faites par l’organisme intergouvernemental, le GIEC, un regroupement d’experts dont la valeur scientifique est largement reconnue.
- Réchauffement climatique et augmentation des événements météorologiques extrêmes
Le GIEC a dressé un rapport avant le sommet international sur le climat de Durban. L’article ci-contre provient du très sérieux site scientifique futura-sciences.fr.
Les résultats sont édifiants : aux vues des données, les évènements climatiques extrêmes devraient être de plus en plus fréquents sur Terre : précipitations en croissance et inondations plus fréquentes, périodes de sécheresses plus fréquentes, tempêtes et cyclones d’importance croissante.
- Se préparer ou pas face aux annonces du GIEC
L’être humain est prévenu. En France, nous avons la chance de pouvoir choisir :
– écouter ces informations sans réagir en pensant simplement que les autorités feront leur travail et risquer qu’un débordement d’appels empêche les secours de parvenir jusqu’à nous
– écouter ces informations et agir en étant prévoyant et donc en adoptant une attitude survivaliste, afin de pouvoir faire face même si les secours sont débordés, afin de passer le cap des mauvais moments pour continuer par la suite à bénéficier de notre confort.
- Histoire imaginaire : la ville Oméga, habitée par des survivalistes
Prenons un exemple simple et édifiant de deux villes de taille moyenne : la ville Alpha et la ville Oméga.
Dans les magasins de ces villes, comme dans la vraie vie, il est convenu que nous disposons de trois jours de réserves alimentaires et en carburant.
Dans la ville Alpha, des citoyens standard possèdent deux jours de nourriture et de liquide potable d’avance et leurs moyens de chauffage dépendent tous de leur alimentation en électricité (chauffage électrique ou gaz et fuel avec circulateur électrique).
Dans la ville Oméga, les citoyens sont tous survivalistes. Ils vivent bien et profite des bonheurs de tous les jours mais ont aussi prévu des réserves de nourriture et d’eau pour un mois au minimum. Ils ont tous un moyen alternatif à l’électricité pour cuisiner et se chauffer. Ils ont tous une pharmacie de base pour agir face aux besoins en premier soin (sous l’aide téléphonique de secours éloignés s’il le faut). Ils ont tous un moyen de s’allumer et ont tous des outils pour réparer ou intervenir en cas de coup dur. Ils ont tous un petit stock en carburant et ont tous l’aptitude à démarrer un potager (graines et connaissances).
Prenons maintenant l’hypothèse qu’une catastrophe naturelle qui mettrait à mal les services de ces deux villes, en plein hiver : plus d’eau courante, plus d’électricité, les secours médicaux et la police monopolisée par des catastrophes ponctuelles. Pour rétablir l’ensemble des fonctionnements des villes, il faudra attendre deux à trois semaines.
Analysons maintenant ce qu’il se passera dans chacune des villes.
Dans la ville Alpha, la population va très très vite manquer de nourriture. La soif s’ajoutera à la faim. Les problèmes d’hygiène (toilettes, douche, vaisselle, linge, plus rien n’est alimenté en eau) deviendront vite critiques. La population, perdue alors que les secours seront déjà dépassés par ailleurs, sortira dans les rues. Le moral à zéro, les parents feront tout pour sauver leurs enfants. Des groupuscules déferleront, la survie coûte que coûte provoquera des soulèvements sociaux qui amèneront les autorités à agir contre une population qui au départ était juste désespérée. Le chaos envahira les rues de la ville Alpha. Le confort, la civilisation jusqu’alors connue ne seront plus que cendres dans des rues dévastées.
Dans la ville Omega, tout se passera sans encombre. La population pourra attendre, reconstruire et veiller les uns sur les autres sans stress ni sentiment d’urgence : la situation aura été prévue et tout aura été mis en place pour que cela ne soit pas plus qu’un mauvais moment à passer. Les enfants auront juste en mémoire deux semaines de leur vie pendant lesquelles ils avaient fait « comme du camping à la maison ». Au fond, ils s’en souviendront avec nostalgie comme d’une période de leur vie amusante ou tout se faisait différemment que d’habitude : « papa allumait la cheminée tous les jours et maman faisait à manger avec le réchaud sur la table de la cuisine et on a même dormi par terre devant la cheminée, c’était trop top , il n’y avait même pas école !…». Les autorités auront les mains libres pour rétablir tous les services et tout rentrera dans l’ordre plus vite que prévu.
Et vous, dans quelle ville voudriez vous vivre ?
A tous les survivalistes, portez vous bien.