Nos abeilles, un an après

nos abeilles un an aprèsNOS ABEILLES, UN AN APRES
Quel bonheur d’avoir des abeilles ! Elles sont commes des fées dans notre jardin ! Nous avons reçu nos abeilles il y a de cela maintenant 1 an. C’est le moment de faire un bilan. Quelles difficultés avons-nous rencontrées avec nos deux ruches ? Nos abeilles donnent-elles du miel la première année ? Comment les abeilles passent-elles l’hiver ? Quelles attaquent ont dû affronté nos abeilles ? En détails sur Terre-nouvelle.fr.

  • Mort d’une ruche sur nos deux ruches au départ

Nous vous l’avions annoncé dès le départ :
– une ruche était forte et a donné 13,5Kg de miel dès le premier été
– l’autre ruche était faible, dès son arrivée, et n’a pas donné de miel.
La fausse teigne s’attaque aux ruches faibles.
C’est ce qui est arrivé à notre ruche faible. Toutes les abeilles sont mortes. C’est horrible de voir ces gros vers dans les rayons, ces filaments comme des toiles d’araignée. Cette ruche vide de toute vie.
Nous avons brûlé la cire infectée et passé au chalumeau les cadres et l’intérieur de la ruche. Puis, nous avons laissé brûler une mèche de souffre dans la ruche.

Nos abeilles un an après leur arrivée : sur nos deux ruches, l'une est morte, l'autre est en pleine forme

Nos abeilles un an après leur arrivée : sur nos deux ruches, l’une est morte, l’autre est en pleine forme

  • Comment une ruche passe-t-elle l’hiver ?

Le traité Rustica de l’apiculture, le livre que nous avons à la maison pour tout apprendre sur les ruchers, en lien direct vers Amazon
Les abeilles qui naissent à l’automne sont plus grosses et vont vivre plus longtemps que les abeilles d’été.
Nous déposons dans le nourrisseur, aux premiers froids, un pain de sucre pour nourrir nos abeilles durant l’hiver (il faut penser que nous avons récolté leur miel, donc leur réserve de nourriture).
Puis nous laissons la ruche tranquille pendant l’hiver. Notre contrôle se résume à valider que le vent ne cause aucun dommage, et qu’aucun intrus (martre, fouine,…) ne tente de se nourrir à nos dépends.
Lorsque arrive le printemps, l’angoisse nous prend. La ruche qui nous reste, qui était forte l’année dernière, semble ne pas s’être encore réveillée.
Aucune abeille ne sort.
Pourtant, sur les fleurs autour de la maison, nous observons des abeilles qui butinent.
Se pourrait-il que nos abeilles soient mortes pendant l’hiver ?
Et ces abeilles qui volent aux premières chaleurs, seraient-ce des osmies, ou osmia, des abeilles sauvages, maçonnes et isolées ?
Nous attendons encore quelques semaines, pour être certains que le temps est clément, avant d’ouvrir et de déranger la ruche.
Le doute nous a pris : et si nous avions perdu nos deux ruches ?…
Puis, la semaine dernière, le thermomètre est monté au-dessus de 20°C.
Quelques abeilles ont pointé le bout de leur nez en dehors de la ruche.
Enthousiasmés, nous avons enfilé nos combinaisons d’apiculteur, allumé notre enfumoir, et sommes parti, mon mari Emmanuel et moi, vers nos abeilles.
Quel bonheur de les découvrir, encore peu nombreuses, mais vivantes. Avec encore du sucre en réserve, avec des opercules bien fermés. Mais aussi avec une quantité énorme d’abeilles mortes en fond de ruche et dans le nourrisseur.
Nous avons retiré les abeilles mortes puis les avons laissées tranquilles.
Deux jours plus tard, elles étaient bourdonnantes et populeuses à la porte de la ruche : l’activité a redémarré ce weekend pour nos abeilles.
Pour reconstituer notre rucher et donc remonter à deux ruches en fonctionnement, nous avons laissé la deuxième ruche vide (encore parfumée à la propolis) avec des cadres de cire neufs afin de récupérer un essaim en juin, au cas où notre ruche souhaiterait essaimer. Nous vous tiendrons informés des résultats 😉 .

Ami lecteur de Terre-nouvelle.fr, portez-vous bien.